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Pour résumer :

Open 5.70 : la bôme n'exerce pas d'effort sur le mât mais sur l'étambrai. Le hale bas relié à la bôme et au mât est "tirant" et donc tend à aligner le mât à la bôme...

Open 5.00 : La bôme pousse le mât le forçant à pivoter et le hale bas "tire" la bôme et sa tension s'additionne à l'effort de bôme, donc accentue la rotation du mât...

Donc comparer un 5.70 à un 5.00 est un non sens, (d'ingénieur LOL).

On pourrait dessiner les résultantes des forces, chacun peut le faire et comprendre.

Et on peut comprendre aussi facilement qu'un Arthur avec un élément souple entre bôme et mât n'est pas totalement satisfaisant pour et seulement l'open 5.00.

Cordialement,

Minaouet,

Le mât rotatif est conçu pour travailler face au vent relatif. La surface doit être continue entre l'extrados du mât et l'extrados de la GV. La classe semble y arriver sans avoir à ajouter un arthur. Si ton mât est systématiquement braqué d'un coté ou d'un autre, il y a un problème particulier (pour moi c'était l'usage intempestif du hale-bas). Es-tu sûr que ta boule est bien collée au pas de vis du support de mât et qu'il y a une bonne couche de graisse marine entre la boule et la surface femelle du pied du mât?

Pourquoi un mât rotatif? Pour une meilleure aérodynamique (moins de tourbillons et moins de turbulence générée par le mât) à la liaison entre le mât et la voile. Pour une grande rigidité longitudinale qui permet de ne pas utiliser de barres de flèche ni de pataras et donc d'utiliser une corne avec plus de surface en haut dans un grand "rond de chute", où il y a plus de vent, et donc avoir une meilleure aérodynamique de voile avec moins de trainée induite (tourbillons marginaux aux extrémités hautes et basses). Ces avantages augmentent lorsque l'on s'éloigne du près serré.

PS: Merci pour le point supplémentaire de Karma négatif! Tu préfèrerais sans doute que personne ne discute avec toi. La passion sans esprit critique, qu'est-ce que c'est?

Jaffar,

Je n'ai jamais placer de karma négatif! (Désolé, mais je ne sais même pas à quoi ça sert et comment ça marche, je trouve d’ailleurs cela particulièrement lâche, si c'était moi par je ne sais par quelle action ou clic, je m'en excuse et un administrateur ou modérateur pourrait l'annuler)... Et puis j'aime bien la contradiction pourvue qu'elle soit fondée sur des bases réelles et sérieuses.

Cordialement,

Le rôle du hâle bas sert à ouvrir ou fermer la chute de la GV et à déplacer le creux de la voile vers le mât

Minaouet,

Je te présente mes excuses pour avoir pensé que cela pouvait être toi. C'est le timing et ton texte sur la passion qui m'y ont fait penser. Je suis d'accord que l’anonymat de ce truc mal connu et mal compris (le Karma) pose problème et que la balle est dans le camp de notre cher Admin-Proprio.

Amicitias, mon ami

Nous sommes bien d'accord que le rôle du hale-bas sert avant tout à contrôler la tension de la chute de la GV et donc, en l’ouvrant ou la fermant, à contrôler le vrillage vertical de la GV. Comme notre Open 500 ne comporte pas de chariot de GV ni d'arthur, le hale-bas sur l'Open 500 se trouve avoir une fonction secondaire néfaste qui est d'augmenter l'angle de rotation du mât en tirant sur la bôme selon un axe horizontal désaxé par rapport à l'axe vertical de rotation du mât. Sur les bateaux sans mât rotatif, le hale-bas a une autre fonction secondaire qui est d'induire ou d'augmenter la courbure verticale du mât dans sa partie basse et donc d'aplatir la GV dans sa partie basse.

Pour déplacer le creux de la GV vers l'avant, cependant, le meilleur contrôle est le Cunningham. Sur les catas, et en particulier le Classe A, qui ont un grand allongement de GV, le Cunningham est surpuissant et est le tout premier contrôle utilisé pour réduire la puissance de la GV. À ce sujet, il faudrait sans doute que j'augmente la puissance de mon Cunningham pour pouvoir sortir en solo avec un peu plus de vent.

Le hale bas est important sur l'Open 5.00 lorsqu'il y a du vent.
Nous naviguons souvent en équipage léger. Au pres, le hale bas est le seul moyen de fermer la chute lorsque l'on doit lâcher de l’écoute de GV. La différence de cap est alors flagrante.

le hale-bas ... 220kg de bidoche dans le bateau à Camaret ... plus besoin d'ouvrir, les fesses dehors et ça passe.
même que des fois on était à la contre-gite

Piranhas,

Piranhas écrit: le hale-bas ... 220kg de bidoche dans le bateau à Camaret ... plus besoin d'ouvrir, les fesses dehors et ça passe. même que des fois on était à la contre-gite

Bouger la bidoche c'est bien, mais bouger la virgule c'est aussi intéressant!!

Fred,

Père Spikas écrit: Le hale bas est important sur l'Open 5.00 lorsqu'il y a du vent.
Nous naviguons souvent en équipage léger. Au pres, le hale bas est le seul moyen de fermer la chute lorsque l'on doit lâcher de l’écoute de GV. La différence de cap est alors flagrante.

Tu décris le mécanisme dont j'ai je pense abusé dans le médium en particulier en bloquant le hale-bas avant de choquer l'écoute de GV. Comment alors fais-tu pour empêcher une trop grande rotation du mât?

Je laisse libre la rotation du mat.
Je le pousse par petit temps et le laisse quand il y a du vent. Le creux de la voile est réduit par le point d'écoute et collé au mat par le cuningham.

Apres confirmation auprès du chantier, le mat de l'Open 5.00 est spécifique, forme et poids au mètre linéaire et donc caractéristiques mécaniques. Ce n'est pas celui du Tiger. Le pied de mat a son propre moule.

Comme limiteur d'angle, et de tous les angles: tangage, roulis, lacet, j'ai jamais vu mieux que celui décrit par Guillaume. Je l'utilise à chaque fois!

Quand je l'ai prêté au Père Spykas à Camaret, il a trouvé que ça marchait bien aussi