Tout à fait exact, Antoine, mais je ne crois pas que la FFV fait évoluer ses ratings comme la FFTennis en comptant les performances (battre un joueur mieux classé) et les contre-performances.
Je crois plutôt qu'ils font une moyenne de vitesse par type de bateau sur tous les résultats de l'année et comparent ces moyennes d'un type à un autre. C'est beaucoup plus facile à faire avec un seul calcul sur l'ensemble de la base de données et la loi des grands nombres joue en faveur de cette méthode. Dans ce cas une régate monotype compte autant qu'une régate intersérie.
Réponse de Père Spikas sur le sujet Re: Tuning guide
Il y aura plusieurs VO à Viry. Nous aurons tout le temps d'apprécier les ratings et juger de leur pertinence....
C'est aussi pour cela que nous favorisons la monotypie ...
N'oublions pas un élément qui change tout. L'Open plane des 12 neuds de vent au portant .... Aucun coefficient se basant sur des moyennes ne peut prendre en compte la différence de vitesse au planing.
Fred
Dernière édition: il y a 8 ans 2 mois par Père Spikas.
Tout à fait d'accord, Fred, la monotypie est infiniment plus intéressante que l'intersérie. Il n'y a pas photo. Mais faute de grive, quelquefois on mange des merles!
Jaffar
PS: La moyenne de vitesse de ton bateau sur l'ensemble des régates de l'année intègre bien sûr sa performance au portant au dessus de 12 nœuds. Mais je me rappelle avoir lu quelque part que seulement quelque chose comme 15% des régates se faisaient par vent fort. La performance d'un bateau au près et dans le medium a finalement beaucoup plus de poids sur le rating que la performance au portant dans le vent fort.
Mais qu'importe, on s'amuse mieux au portant, avec un spi asymétrique équipé d'un avaleur et sans trapèze!
Réponse de Père Spikas sur le sujet Re: Tuning guide
Le rating est une moyenne .... Qui atteint vite ses limites en cas de vent plus fort, vagues, lac, mer, orientation du parcours, allure dominante spiable ou non, parcours banane ou triangle olympique .... Autant de paramètres qu'une moyenne lisse, mais les écarts ponctuels sont significatifs ....
Le rating reste une excellente méthode pour le HN.
Tout à fait d'accord, Fred. En fait le rating est la seule méthode lorsqu'on ne peut pas assembler plus de cinq (je ne me rappelle plus la limite officielle) bateaux identiques sur un départ.
J'ai déjà fait quelques courses HN avec l'Open 500 et c'est vraiment tout à fait artificiel d'être classé devant d'énormes bateaux par vent faible même après que les organisateurs aient utilisé le CVL (correction ou coefficient de vitesse lente), tout simplement parce que l'Open 500, léger et bien toilé, marche mieux que les gros quillards dans le petit temps.
Si on a le meilleur matériel (et bien moins cher!) pour les conditions quel est le mérite de l'équipage? L'énorme avantage des courses au rating selon mon point de vue n'est pas dans la valeur sportive du résultat mais dans l'occasion qui est donnée de faire un départ et d'exercer son mental à faire tous les petits calculs associés à un bon résultat (par exemple surtout ne pas se faire déventer par ces énormes voiles adverses). L'Open 500 est un bateau extraordinaire à ce point de vue en ce qu'il permet cela avec un faible investissement et une demande physique minimum. Une perle!
Retour aux questions stupides "comment faites-vous pour".
Comment faites-vous pour mettre un minimum de tension à l'étai au matâge avec trois lattes-ridoirs à trous?
Si je tires sur drisse de spi avec le winch, le mât prend une courbure vers l'avant qui ne me plait pas. J'ai plutôt tiré vers l'arrière latéralement en mettant le pied dans une boucle reliée à la drisse de GV, mais c'est limite pour arriver au bon trou de la latte-ridoir.
Si l'étai n'est pas assez tendu par vent médium ou fort, il devient impossible de faire un près correct.
Pour quelle raison, la jauge maintient ces trois lattes-ridoir alors que passer, pour les haubans, à deux ridoirs "normaux" à pas de vis serait bien plus pratique, bien plus efficace pour un coût supplémentaire minimum?
Réponse de Père Spikas sur le sujet Re: Tuning guide
Lors du matage, on se sert de la drisse de foc et du treuil de la remorque pour mettre le mat en tension. On observe à ce moment une légère contre flèche qui disparaîtra avec la GV et le réglage du cuningam.
L'utilisation de ridoir permet de simplifier le matage et plus particulièrement le réglage de centrage de mat ....
j'ai changé la latte avant à trous par une autre qui a des trous intermédiaires(en quinconce) ...... c'est mieux, pas parfait.... les ridoirs a vis du commerce imposent un changement du câble d’étai (ridoir à vis trop long)....enfin dans ma pratique "loisir" j'ai rajouté une balancine pour mater et tenir la bôme au mouillage avec la grand voile roulée,ferlée; en navigation la balancine est rangée le long du mat (taquet supplémentaire) ...nb mon bateau est réglé "très légèrement ardent"....
Je comprends l'amélioration apportée par une latte avec trous en quinconce sur l'étai mais je pensais plutôt à un ridoir à vis sur chaque hauban, pour entre-autre permettre le réglage de centrage du mât dont parle Fred. On devrait éventuellement pouvoir en trouver de la bonne longueur tout en réglant la latte ridoir de l'étai à un des deux derniers trous vers le haut, ce qui devrait rendre le bateau un peu plus ardent que "très légèrement ardent".
Jean-Paul, as-tu déjà publié des photos de ta balancine à l’œuvre, au matage comme au mouillage?
L'Asopen 500 est l'association des propriétaires d'Open 5.00. Nous contribuons au développement de la pratique de l'Open 5.00. Vous trouverez plus d'informations dans la page Asopen 500.
Auteur du sujet
